Vendredi 4 mai, sur l’Île de Jerba, notre première étape a été sa
capitale, Houmt Souk. C’était un régal de circuler dans les ruelles pour
découvrir et visiter trois fondouks (caravansérails) ravissants de bleu et de blanc.
Une petite halte à la terrasse de la pâtisserie Ben Yedder pour
déguster des cornes de gazelles accompagnées d’un jus d’oranges pressées. De
purs petits instants de vrai bonheur …
Après une nuit passée au bord de la plage de Sidi Yati, nous achetons
des grosses crevettes aux pêcheurs qui les détachent de leurs filets. C’est
avec régal que nous les avons dégustées le jour même, à midi.
Le lendemain, un petit circuit sur l’île nous permet de visiter des
anciens moulins à huile, semi-enterrés, de rencontrer une famille de potiers
qui produit des jarres de grande taille selon les procédés traditionnels.
La visite de la mosquée Jemâa Fadhloun, toute blanche, est interdite
aux non musulmans : nous n’aurons donc qu’une vue extérieure de cet
édifice religieux wahhabite …
En dehors d’une zone touristique limitée, située en bord de mer au
nord-est de l’île, les habitants des villes et villages de Jerba ont une vie
tout à fait similaire aux tunisiens du continent.
Ce soir, c’est de Tataouine que nous regarderons le résultat des
élections présidentielles (nous avons laissé des procurations à des amis pour
qu’ils votent pour nous) …
Ici, quand on demande ce qu’il en est de l’après Révolution de Jasmin,
c’est de la liberté de parole qu’on nous parle en premier : on peut dire
ce qu’on pense sans crainte, devant n’importe qui, même devant ses propres enfants
(on avait peur qu’ils soient questionnés). Maintenant, les tunisiens savent qu’il
faut de la patience pour que les choses se mettent en place. Nous écoutons très
régulièrement une radio d’expression française : assez engagée, on entend
bien leur attente de liberté et de justice.
Bonjour à vous tous
RépondreSupprimerEt bien vous avez l'air d'apprécier notre beau pays , j'en suis ravie. Bonne continuation.
Sara
josephetsara.over-blog.com