Notre
voyage se termine par un mini-séjour de détente en bord de mer, au début de Cap
Bon, au sud de Tunis.
Nous voudrions vous faire partager quelques remarques personnelles
qu'il faut prendre comme telles …
L'accueil :
"Bienvenue", partout on est salué gentiment par ce
"bienvenue en Tunisie, ça va bien ?". Le contact est facile et les
échanges bienveillants. Tout le monde est prêt à rendre service ou donner un
renseignement.
Enlisé au bord d'une route, le premier automobiliste qui passait s'est
arrêté pour nous aider.
Mais dans les zones touristiques la relation est différente et l'on est
souvent ennuyé par des rabatteurs de touristes en mobylette. On est sollicité,
on pense établir une relation amicale… qui se termine chez un marchand de tapis
sans qu'on s'en rende compte à temps.
Le coût de la vie :
Un pain coûte 0,12 €, le gasoil 0,50 €
le litre. Les restaurants : on peut manger un menu complet pour 5 à 8 €. Toute l'alimentation, en général,
est peu chère
Il en est de même pour l'autoroute, les campings, ...
Le transport
Le revêtement des routes est bon sur tous les grands axes à part des
zones assez longues transformées en pistes "en travaux " mais où il
ne semble pas y avoir une grande
activité de travail !
Pour se déplacer en zone urbaine: les petits taxis jaunes pour moins de
1€ permettent de se déplacer partout dans la ville et l'on n'attend jamais pour
en trouver un, il y en a partout ! Ils
se faufilent à grande vitesse entre
mobylettes, voitures, camions et piétons avec une dextérité qui n'a d'égal que
l'émotion du passager !
Les taxis de "louage", minibus de 9 places, permettent
d'aller de ville en ville. Ils sont très utilisés.
La conduite :
Conduire en Tunisie nécessite une grande vigilance. Un piéton peut traverser sans regarder. Les
voitures déboitent sans clignotant, les mobylettes roulent à contre sens. On
peut rencontrer un automobiliste garé n'importe comment au milieu de la route.
Les ronds points sont un exercice particulier où il faut apprendre à se frayer
un chemin sans règle précise, il arrive même de rencontrer un deux roues en
contre sens !
Et attention aux mobylettes, moyen de transport très utilisé, qui
circulent réellement dans un joyeux désordre pétaradant.
A noter qu'il y a souvent des gendarmes aux carrefours et qu'ils nous
font volontiers un salut amical à notre passage.
Internet :
Partout des petits centres appelés ici "Publinet" permettent
de se connecter à Internet avec ou sans WIFI
pour une somme modique de 0,50 € pour une heure.
Téléphone :
Peu cher si l'on change sa carte SIM par une carte"
Tunisiana" (ou Orange) qui permet d'appeler la France pour un prix
modique.
Les déchets :
Les magasins sont très généreux en sacs plastiques, l'eau potable est
distribuée en bouteilles plastiques … et la Tunisie est envahie des déchets de plastique.
Souvent, à l'entrée des villes,
le visiteur est accueilli par des champs de plastiques multicolores.
Pour ce qui est de la gestion des ordures, on a vraiment l'impression
que tout est à faire …
De plus, la plupart des chiens sont des chiens errants (de la même race
: pas très grands, de couleur beige) et participent allègrement à la dispersion
des déchets.
L'école :
Nous avons croisé de nombreux écoliers (les petites filles avec un
tablier rose et un cartable rose sur le dos) qui marchent sur de longues
distances au bord des routes, à toutes heures de la journée.
Lycée
Artisans :
On repère facilement les coiffeurs avec les serviettes qui sèchent sur
le trottoir. Ils sont très nombreux, souvent côte à côte. Les artisans sont en
fait généralement regroupés par corporations : fabricants de babouches,
mécaniciens, droguistes, épiceries …
C'était un beau voyage, marqué de rencontres très chaleureuses et
enrichissantes.
Nous avons parlé avec beaucoup de l'après-révolution : les réactions
sont assez diverses mais tous apprécient la liberté d'expression et l'idée qui
domine est celle qu'il faut de la patience et espérer …
Du nord au sud, les paysages sont magnifiques, d'une grande variété et nous
avons été agréablement surpris par la volonté sincère des tunisiens de bien
nous accueillir dans leur pays. Nous les remercions.